Retour en voiture Emirats/France

Allez, je me lance ! Je vais vous raconter notre voyage en voiture de notre retour des Émirats en France. Je tiens avant tout à vous préciser que nous avons traversé les pays sans nous attarder. Nous avons mis 13 jours pour faire 8500 km environ. Mes remarques ne sont que des premières impressions, parfois superficielles, en fonction de notre vécu à travers ce voyage. Je ne veux absolument pas généraliser surtout que nous vivions à cette époque aux Émirats dans un contexte privilégié. Ce sont que des informations et le plaisir de partager notre expérience. Cette aventure a eu lieu en juillet 2005 et depuis les temps ont bien changé dans ces pays.


Nous avions ce projet dès le début de notre expatriation aux Émirats. Ce n'était tout d'abord qu'une idée du genre :
- et pourquoi on ne rentrerait pas en voiture?
- Super idée, j'adhère !
Voilà, ce n'était qu'une idée qui me semblait un peu farfelue. Dès que nous en parlions à l'extérieur, les gens nous décourageaient en nous disant que c'était difficile voire impossible. En gros c'était une idée folle, à oublier… Pourtant elle a fait son chemin … surtout lorsque le hasard nous a porté chance. Lors d'une sortie désert, Christophe a fait connaissance de Laurent. Quand il lui a parlé de notre projet, il a été emballé contrairement à sa femme : Oui pour lui mais non pour elle et les enfants ! Voilà, l'idée était adoptée ! Mais la question mystère était : partira ou partira pas définitivement des Émirats ? Là aussi, la chance a voulu que le retour définitif de nos 2 familles a eu lieu la même année, ce qui a permis de concrétiser cette idée.
Le temps avançait et la préparation aussi. C'était confirmé, Carole ne ferait pas le voyage et moi je ramenais les enfants en France avant de rejoindre Christophe en Jordanie car la traversée de l’Arabie Saoudite se ferait sans arrêt visite, puisqu’il n’y a rien à visiter sur le chemin, juste un grand désert et des routes rectilignes à perte de vue !

La préparation du voyage se résuma à :
  • Rentrer les points et les cartes GPS, 
  • Définir les points stratégiques du trajet 
  • S’enquérir de la situation géopolitique des pays traversés, 
  • Effectuer un contrôle mécanique des véhicules, qui ont chacun été équipés pour l’occasion d'un pare-chocs de compétition avec pare-chameaux (ben oui, y’a pas de buffles dans la région … ) et d’un treuil (un Nissan Patrol pour Laurent et un Landrover Discovery pour Christophe ) 
Ils ont également fait leur demande au consulat d'Arabie Saoudite à Abu Dhabi pour obtenir un visa. Prévoir un délai de 3 semaines pour le dossier. Ce n'est pas facile à l'obtenir et en général vous aurez une autorisation de 72 heures pour traverser ce vaste pays, un pays d'hommes et de sable, comme dit plus haut ! Mais bon, merci Youssuf, notre démarcheur à Abu Dhabi, ils ont eu droit à un visa multi-entrées de 6 mois ! Pour les autres pays traversés, nous savions que nous pourrions systématiquement obtenir des visas à la frontière.

Enfin, la dernière question était « carnet de douane, ou pas carnet de douane pour les véhicules ??? ». Nous avons opté pour le « non », et nous avons bien fait car c’est très compliqué et cher. Voir les sites web qui en parlent si vous voulez vous lancer dans un grand voyage. Il faut dire aussi que Pascal, un autre ami rencontré au hasard des dunes des Émirats a fait le même voyage 1 mois avant nous sans problème et sans carnet de douane, ce qui avait fini de nous convaincre.

Attention de bien effectuer toutes les démarches administratives pour un départ définitif du pays, afin de ne pas avoir de problème pour immatriculer votre véhicule, une fois en France.



Le départ : l'Arabie Saoudite
du 29 juin au 1er juillet 2005

De mon côté, je suis partie en juin avec les enfants par avion les déposer chez ma mère et faire une bise à mes beaux-parents. Florian avait 5ans et Gabriel 1an. C'était difficile pour 2 raisons, la première était que les enfants ne connaissaient pas vraiment ma famille et je prenais conscience des risques d'un tel voyage. Si tout va bien, c'est cool mais s'il se passe un problème ou un accident… et c'est toujours difficile de laisser ses petits ! Une fois les enfants en sécurité chez leur grand-mère, je suis repartie à reculons et en larmes à Paris chercher un billet à un prix raisonnable direction Jordanie. Nous avions rendez-vous à Amman pour continuer le trajet tous les 3 ensemble. J'ai acheté un billet pour un départ le soir même à Orly. Attente sinistre dans l'aéroport où tout était fermé.
De leur côté, les hommes ont fermé les maisons en espérant ne rien oublier, ont quitté les Emirats et t traversaient l'Arabie Saoudite; De longues lignes droites et du sable.

Le passage frontalier s'est effectué sans problème et rapidement an payant une taxe de 70 riyal.

L'état des route était changeantes, parfois bonnes, d'autres mauvaises. Ils ont eu en permanence des tempêtes de sable en suivant la trajectoire Nord-est, côté du Qatar. Curieusement le devant des véhicules qu'ils ont croisé était dans un état vraiment sale jusqu'à qu'ils comprennent que les locaux crémaient les phares, le capot et devant de leur voiture pour protéger la peinture de la carrosserie contre les dégâts du sable. Ce qui n'a pas été le cas pour eux, donc le devant des véhicules a été sablé. Petite fissure sur le pare-brise du disco de Christophe sans raison apparente derrière le rétroviseur qui a évolué lentement au cours de notre voyage sans nous causer de gêne.
Gros stress lorsqu'un jour en fouillant dans le fond du frigo de voiture, Christophe est tombé sur une bière parmi les sodas. Au secours ... Danger !!! Leur sécurité était en alerte à cause de cette boisson alcoolisé. Prenant son courage à 2 mains, Christophe, après avoir vidé le breuvage dans le parking souterrain de l'hôtel, a enterré la canette dans le désert. Si un jour, en creusant en Arabie Saoudite, vous tombez dessus, ayez une pensée pour nous ! Oh grand scandale écologique, oui mais, ouf, sauvé!

Une pause nocturne au Holiday Inn à Hafr al Bateen , la première grande ville sur leur trajet, où ils ont profité de la piscine, du bain à remous et du sauna; dégusté un repas see food, parmi un univers uniquement masculin (des hommes et des pigeons! :))

En juillet, les températures sont importantes (46°) sans humidité en Arabie Saoudite. Vous pourrez vous ravitailler tout au long du trajet. Attention aux chameaux sur la route ! Ils ont fait 1300km en une journée et 1200 le deuxième jour.

Lavage du véhicule après la frontière en Jordanie pour 2 dinars.

Conseil :
  • N'hésitez pas à protéger la carrosserie de votre véhicule contre les tempêtes de sable pour éviter l'érosion de la peinture; 
  • Protection solaire pour la peau et casquette (pour les femmes, prévoir une abaya); 
  • Prenez des bonbons pour en distribuer aux enfants sur le trajet; 
  • Surtout pas d'alcool, oubliez la bonne bière pour se désaltérer; 
  • Ne pas regarder les femmes ou se trouver seul avec elles (si vous en voyez !)

 
Première étape : la Jordanie, 
1er et 2 juillet 2005
(sur l'image : "c'est trop près de l'Irak...")


Enfin arrivée à Amman à 1h15 du matin, je suis crevée et chagrinée d'avoir laissé mes enfants. Je dois acheter un visa au bureau de change de 100dinar soit 13 euros dans l'aéroport. Laurent et Christophe étaient arrivés eux aussi à Amman quelques heures plus tôt. Il faut savoir qu'il y a 2 aéroports à Amman, un militaire et l'autre civil. Malheureusement Christophe s'était trompé de lieu mais il était là, à temps pour mon arrivée. En Jordanie, rien n'est gratuit et malheureusement vu l'heure tardive, nous n'avions pas de monnaie locale. Après quelques palabres, le garde nous a laissé quitter le parking sans payer. L'hôtel se trouvait à côté de l'aéroport. Il valait le détour, oups ! Il paraît que c'était un hôtel historique. La chambre était des plus médiocres et la salle de restauration semblable à un réfectoire de cantine scolaire, tout cela pour une modique somme ? « Euh pardon, je n'ai pas bien compris ! Ah oui quand même ! » Au secours... c'était hors de prix !

On part d'Amman pour aller voir une église orthodoxe où se trouve une magnifique mosaïque à Madaba en croisant au passage la flamme olympique qui a traversé juste devant nous. Le Mont Nebo est un lieu de sérénité de toute beauté. Ce site respire la quiétude, il s'y dégage vraiment un parfum de spiritualité au milieu des oliviers. On domine la vallée. C'est magnifique. Des exposants vous proposent de superbes choses en mosaïque. On a hésité mais la voiture étant surchargée, il nous était impossible de ramener une table. Maintenant allons visiter Pétra !

La descente sur Pétra est superbe, descente de la montagne avec une vue sur la vallée et Pétra. Un régal pour les yeux !

Prix de la visite du site : 15euros le guide et 25euros l'entrée par personne pour le petit tour qui dure tout de même 2h et plus de marche. C'est le vertige de la descente dans l'univers d' Indiana Jones où se cachent des merveilles du peuple Nabatéen, un régal !!! Un bijou de l'Unesco à voir absolument. Une nuit au Crown Plaza hôtel au pied du site où nous avons profité du coucher de soleil sur la vallée de Pétra, une merveille ! Chic, un guide international d'hôtel, nous en aurons besoin pour le voyage. En le feuilletant, surprise, je m'aperçois que les hôtels en Israël ont tous été effacé sur le livret et des pages arrachées. Bon de toute façon, ce n'est pas notre destination, et malheureusement, ce guide ne nous aura pas servi le long de notre parcours.

Le lendemain, on se dirige vers la Syrie en longeant la Mer Morte. La route est longue et on a oublié de faire le plein d'essence avant de partir. Pas beaucoup de stations, on s'inquiète … Enfin on en a trouvé une dans une petite ville. Sur l'arrivée de la Mer Morte, des check-points militaires en permanence et un sentiment d'inquiétude qui plane. « Ouiiii la Mer Morte, nous voici ! »

Hélas, tous les abords sont impossibles, on ne peut pas s'arrêter. Les seuls endroits accessibles sont les entrées des hôtels qui vous demandent de payer l'accès plage. Même l'accès à l'office de tourisme est de 5euros par personne. On est dégouté ! Les militaires étant omnis- présents il nous est difficile de stopper la voiture au bord de la route. On trouve enfin un petit parking à côté d'un hôtel, et je me faufile vers l'eau pour la toucher après avoir enjambé la barrière et le grillage, marché un long moment pour l'atteindre. Les abords sont vaseux et pas vraiment propres. L'eau est de couleur bleue mais le fond est vaseux lui aussi. Je remplis une petite bouteille pour le souvenir mais déçue de l'exploitation et l'aménagement du site.

En tous les cas, nous avons pensé à Estelle pour ses indications mais nous n'avons pas retrouvé en Jordanie le sourire et l'humour de son mari Khaled.

Nous sommes à la frontière Syrienne . Aucun problème pour le passage frontalier mais quelle surprise quand on nous réclame une taxe de sortie de la Jordanie. Incroyable et ce sera le seul pays qui nous demandera cette taxe de sortie ! On quitte la Jordanie avec un sentiment négatif sur l'accueil de ce pays et la surexploitation touristique, pas un sourire et juste que " flouze flouze et encore flouze " ! La nature est de toute richesse mais exploitée à fond sans la préserver.


Étape 3 : la Syrie
du 2 au 4 juillet 2005


Nous voici en Syrie. Damas, appelée Damascus, est une ville synonyme de bazar et de foule. Du monde partout ! C'est la fin d'après-midi et c'est la folie ! La circulation est dense, il y a des véhicules partout, des klaxons dans tous les sens, des gens qui crient, des mains qui s'agitent "le jeu de pousse toi de là que je passe ». On ne sait plus où donner de la tête ! Après Pétra, difficile de trouver une beauté à Damas, c'est gris et sale. Les immeubles ne sont pas terminés car les propriétaires doivent payer une taxe sur la construction terminée. Conclusion, les constructions ne sont jamais finies, il reste toujours un étage à construire… pour plus tard ! Mais les syriens sont des gens gais, souriants et la nuit est vivante, la rue bruyante ! Cependant trouver un hôtel dans ce vacarme n'est pas évident. Ce que nous cherchons surtout c'est un parking gardé pour nos véhicules chargés à bloc. Tant bien que mal, l'énervement et la fatigue de la journée pèsent sur nos épaules. On dépose nos armes devant un hôtel sordide du centre ville avec un parking dit 'gardé' pas trop loin et pas rassurant mais on n'a pas le choix ! L'hôtel est vieillot, des fils partout qui traversent le plafond, un matelas à même le sol. Enfin c'est la misère mais le prix lui est digne d'un palace. Discussion autour des passeports car les hôtels veulent tous les garder ce que nous refusons à chaque fois, d’accord pour une photocopie mais pas les originaux !
Le lendemain, nous visitons les ruines de Palmyre. La route est désertique et longue mais nous trouvons des petites stations d'essence. Attention aux pannes d'électricité si vous en avez besoin, c’est l’expérience qui parle! Nous longeons la ligne de la frontière avec l'Irak, ce qui explique que nous croisons de nombreux convois militaires. Nous passons des check-points et des cahutes de surveillance ce qui nous rappelle que nous sommes en temps de guerre. On ressent la tension dans l'atmosphère. Il nous semble entendre des tirs au loin. Il nous faut dégager au plus vite, ne pas trainer ici.

Attention il vaut mieux passer en douceur les passages à niveau sinon on décolle !

Nous arrivons sur le site archéologique. Personnellement cela ne me parle pas vraiment. On s'imagine bien ce que cela devait être à la belle époque mais maintenant … non vraiment ça ne me parle pas, par contre les dattes sur l'arbre, elles me tentent bien ! Voilà on a vu, on repart !

On fait une halte au Krak des Chevaliers, château des croisés encore bien conservé. Un guide francophone nous accompagne pour mener la visite. Son tarif est au bon vouloir du touriste. Bizarre et pourtant, c'est bien cela. C'était une belle visite, intéressante. Laurent, qui avait besoin de repos, est resté près des véhicules donc pas de soucis non plus de ce côté-là. Au loin, le temps dégagé nous permet une vue sur le Liban. La frontière est à 20 min de nous. On apprécie ce déjeuner en terrasse avec un magnifique point de vue au pied du château.

Maintenant il faut faire vite, le temps presse, nous devons nous rapprocher de la frontière turque et trouver un hôtel. Trouver l'hôtel et le parking est toujours problématique. Enfin on en trouve un ! Pour trouver notre chemin on essaye de comprendre les indications des passants, de choper les indices qui nous mèneront à destination. C’est pire que la course au trésor ! On tourne en rond ! Enfin au bout d'un long mais très long moment après avoir désespéré de le trouver, on tombe sur l’hôtel. C'est un Carlton hôtel donc à priori il devrait être bien. De l'extérieur, il a effectivement l'air correct ! On se présente au comptoir, y’a personne là dedans ! On a le choix des chambres mais pas des tarifs, comme d'hab. On négocie 2 chambres. On palabre pour conserver nos passeports, normal ! Personne, il n'y a personne dans cet hôtel !!! « Mais on est où là ??? » On s'interroge, ça pue l'argent sale, le blanchiment d'argent. On a l’impression que l'hôtel ne sert que de transaction mais en tous les cas il a un parking, un lit confortable et une salle de bain avec de l'eau ! Pas de soucis pour une table dans le vaste restaurant aux colonnes et aux rideaux rouges tombant à l'anglaise. On a l'embarras du choix, c'est vide !

On commande des plats uniques et on ne se sent pas très à l'aise dans ce ballroom désert avec le serveur au coin de l'œil. Enfin, tout s'est bien passé mais cet hôtel nous a laissé perplexe !

Nous sommes à 30 km de la frontière Al Hamman, petite zone que se disputent la Syrie et la Turquie. Actuellement elle se trouve sous le contrôle de la Turquie. Le paysage est superbe : terre rouge, roches blanches et champs d'olivier à perte de vue. Un régal !

Les routes en Syrie sont dangereuses et demandent une attention permanente. La conduite se fait sous l'impulsion. On rencontre des véhicules à contre-sens, d'autres qui doublent à 4 en même temps c’est-à-dire B qui double A mais C double A et B en même temps que D. Impressionnant non ? Du jamais vu et pourtant ! Une épave roulante qui s'infiltre entre 2 autres sur la ligne de séparation. Et je ne vous parle pas à des dépassements par la droite, c’est limite normal ! Enfin c'est 'le bordel routier'! Sur la voie rapide dite ‘l'autoroute’ on y trouve des tracteurs, des véhicules en sens inverse, d’autres en marche arrière. Bref on zigzague pour éviter tout ce p’tit monde. C'est très sportif ! Mieux vaut rester concentré ...

En Syrie, n'hésitez pas à négocier les tarifs des chambres qui sont surestimés ! Les syriens ont le sens des affaires surtout en leur faveur !!! Vérifier aussi le taux de change et le montant de l’addition. Le comble a été de vouloir nous faire payer une taxe pour obtenir l'addition ! Trop forts ces syriens !

On retiendra de la Syrie que les syriens sont agréables, souriants et gais mais "roublards". L'anglais est peu parlé, mieux vaut avoir des notions d'arabe. Pays pauvre et beaucoup d'enfants dans la rue.

A la frontière, le douanier vous tend discrètement la main en murmurant bakchich lorsqu'il soulève la barrière … Pfff irrécupérable !

Attention, protégez vos papiers contre les pickPockets et les vols à l'arrachée.

Départ pour la frontière vers la Turquie


Étape 3, la Turquie 

4 au 7 juillet 2005

(en cours d’écriture)








Étape 4: la Grèce 
7 au 9 juillet 2005

On vient de passer la frontière en fin d'après-midi; il faut que l'on cherche un hôtel. Eh oui, trouver un hôtel, encore !!!

On s'est arrêté dormir dans une station balnéaire à Asprovalta qui se trouve avant Thessalonick. Sur la côte grecque, il n'y a plus que des stations balnéaires. Un agréable bain de minuit avant d'aller se coucher était bienvenu.

Visite de la vallée des Météores,le paysage est époustouflant. Malheureusement nous n'avions pas le temps de nous arrêter pour les monastères car nous devions rejoindre Athènes avant la nuit. Certains monastères sont interdits aux femmes.

Le Détour pour visiter Athènes s'est avéré décevant! Nous n'avons pas eu l'occasion de visiter la ville (qui avait accueilli les jeux olympiques) et ses environs. La circulation est assez facile, on est rapidement au centre ville, à côté de l'acropole. On a trouvé qu'Athènes et ses monuments n'étaient pas mis en valeur. Cette visite était prévue pour le lendemain mais... impossible de trouver un hôtel avec 2 chambres libres et un parking gardé. Les tarifs sont élevés et la seule solution était le parking commun du quartier (supplément de 10euros). Nous en avons trouvé un avec un gardien. Après avoir garés les véhicules avec difficulté dans ces places étroites, le gardien nous demande les clés. Seulement, la vue de cette affichette qui signalait que l'établissement déclinait toute responsabilité en cas de vol, nous a refroidi à fond !!! Et vlan, on est reparti à la recherche d'un autre parking ! Même vers la zone de l’aéroport, il n'y avait que le Sofitel et l'Holiday Inn qui affichaient des prix exorbitants. On a fuit cette ville !

En longeant le bord de mer, on est tombé sur un hôtel situé en haut d'une falaise. Il est 1h du matin, on est fatigué, la journée a été longue. Atmosphère bizarre, ça ressemblait à un hôtel de passe dans un endroit en retrait, très discret au bord de mer. On a enfin passé le reste de la nuit dan un lit ! Ouf...

La conduite en Grèce est aussi très surprenante. Il faut faire attention aux 2 roues car le port du casque n'est pas obligatoire. Une autre particularité sur les routes à double sens, les véhicules lents se déportent sur la bande d'arrêt d'urgence afin de laisser la place aux véhicules plus rapides pour éviter qu'ils ne mordent pas la ligne blanche. Si vous ne le faites pas, vous aurez de nombreux appels de phare et coup de klaxons pour vous rappeler à l'ordre. On était hésitant mais à force on s'est plié à la règle locale ! Attention de nombreux radars et contrôles routiers mais la solidarité des appels de phare fonctionne à fond. Il nous est arrivé de se retrouver à 4 c’est-à-dire un véhicule qui en double une sur la voie d'arrêt d'urgence de chaque coté de la route (en sens opposé). Péage au tarif unique de 2 euros et aux alentours d'Athènes, 2,50euros. Je signale qu'il n'y a qu’une seule route pour aller à l'aéroport avec un péage de 2,50 euros, le retour idem.

 



Étape 5 : bateau de Patras-Ancona 
9 au 10 juillet 2005

Arrivée au port de Patras pour prendre le bateau le 'Minéan Lines' à 18h. L'achat du billet s'effectue sur place, 2h avant le départ, face au port et aux ferries, où se situent le centre d'information et les guichets pour tous les ferries vers l'Italie. En attendant pour acheter nos billets, nous tombons sur des fans de Land Rover qui tiennent un club. Ils échangent leurs impressions, papotent Land Rover avec Christophe. Embarquement facile et rapide.
Nous naviguons sur une mer calme, sans vagues. On longe les côtes et les îles. Nous assistons à un magnifique coucher de soleil sur les îles de la mer Adriatique. Aucun problème lors de cette traversée.
Tarif pour le 4x4 : 74 euros et le tarif couchette pour 2 adultes est de 334 euros, plus une taxe de 12 euros.

Traversée pour l'Italie :
Minean Lines 18h
Superfast 14h30-10h30

2ports en Grèce en direction de l'Italie: Ancona et Igoumenitsa

Aucune obligation de passer par Athènes pour rejoindre Patras car il y a un pont qui permet de relier Patras avec l'autre rive vers "Nafpaktos".


Étape 5 : l'Italie 
du 10 au 11 juillet 2005


Débarquement au petit matin en Italie sous la pluie! Petite promenade dans les ruelles de Florence qui nous a permis de nous réadapter à la vie européenne. On a un peu oublié ces derniers temps ! La nuit arrive, il nous faut chercher quoi ??? Ouiii, un hôtel ! Ils sont tous pleins et je ne comprends pas qu'à 16h les volets des chambres soient clos! Je m'interroge "ce n'est pas possible que l'hôtel soit plein car les volets sont fermés !" et bien si, c'est possible ! L'explication survient lorsque nous arrivons dans notre chambre, un mot sur la table nous demande de fermer les volets et les fenêtres en quittant la chambre afin d'éviter un cambriolage ! Welcome en Italie, le ton est donné !!!

Départ le lendemain pour le tunnel du Mont Blanc ? Gros embouteillage et longue file d'attente pour accéder au tunnel. En Italie, mieux vaut avoir de bonnes notions d'italien !

Étape 6, l'arrivée en France !

On se sépare, chacun reprend sa route pour retrouver sa famille.
C'était une belle expérience et nous avons apprécié d'effectuer ce trajet avec Laurent.
Bises à toi Laurent !


Infos :

Nous avons à chaque fois acheté nos assurances aux frontières sauf à partir de la Grèce (prendre contact avec votre assureur en France pour avoir une assurance Europe et leur demander une attestation et une vignette à jour)
On n'a jamais eu de problème pour trouver de l'essence, de bonne qualité, mais il vaut mieux vérifier le mode de paiement avant d'être servi ! On a dû aller chercher du liquide car la CB ne fonctionnait pas, quelque part en Syrie et en Jordanie.
Dans les pays que nous avons traversés, l'anglais est peu parlé. Parfois la communication est difficile.

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